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http://www.studentsoftheworld.info/sites/ecoles/img/4523_planet2[1].jpg[/img:38ce]Deuxième partie CHAPITRE PREMIER Ulysse mérou commence à s’adapter à sa nouvelle vie dans la cage en compagnie de Nova. Il apprend quelques mots du langage simien et gagne la sympathie de Zaram et Zanam.
Mais après plusieurs semaines, il prend conscience de sa honteuse résignation. Un jour, il esquisse la silhouette de Nova sur le carnet de Zira, puis il trace la figure géométrique qui illustre le théorème de Pythagore. Cela produit un effet surprenant sur la guenon qui communique désormais avec le prisonnier grâce aux figures géométriques. Nova en est jalouse.
Zira sort précipitamment de la cage. Elle y revient un instant plus tard et présente à Ulysse une feuille. L’homme figure sur la feuille le système de Bételgeuse et le système solaire. C’est alors qu’apparaît ZaÏus qui arrive pour son inspection habituelle ; par un geste, la guenon recommande au prisonnier de ne pas se démasquer à l’orang-outang.
CHAPITRE II Grâce à Zira, qui apprend rapidement le langage humain, Ulysse s’initie vite pour sa part à la langue des singes et pénètre leur esprit. Ils s’entretiennent en français sur la place du singe et de l’homme dans l’univers. Les primates se considèrent comme les seuls êtres supérieurs et raisonneurs. Les hommes ne sont à leur yeux que des créatures bestiales.
La guenon explique longuement au journaliste l’origine et l’évolution de l’homme et des singes. Elle promet de lui faire rencontrer son fiancé Cornélius qui est un grand savant ; celui-ci lui fournira plus d’explications. L’entretien de Zira avec Ulysse est interrompu par les deux gardiens qui viennent distribuer le repas du soir.
CHAPITRE III Zira sort Ulysse de l’établissement, l’Institut des hautes biologiques, et l’emmène faire un tour en ville, dans l’après-midi. Elle le tient en laisse et lui fait beaucoup de recommandations dégradantes sur la conduite qu’il doit tenir dans la rue.
Dans le corridor, l’homme lui prend le bras et se serre contre elle. Mais au bout du couloir, elle le rudoie, prétextant qu’elle est fiancée et qu’en outre personne ne doit soupçonner sa nature d’homme à l’esprit de singe.
Dans la rue, Ulysse se sent gêné à cause de sa nudité. Zira le place dans le siège arrière de sa voiture et conduit à travers les artères de la ville. La cité ressemble aux villes des hommes terriens. Après cette promenade. Zira arrête la voiture devant un parc.
CHAPITRE IV La guenon lui déclare qu’il court un grand danger parmi les singes, même s’il démasque pour révéler son intelligence. Elle le met au courant de la découverte de sa fusée par les savants de Soror, qui s’applique à l’étudier. Elle ajoute que ZaÏus, têtu, ne reconnaîtra jamais l’existence d’une intelligence humaine ; il explique le cas d’Ulysse par la thèse de l’homme savant, un homme qui a été dressé lors d’une captivité antérieure pour accomplir certains actes sans les comprendre. Elle confesse qu’elle convaincu le savant de ne disséquer son cerveau à des fins scientifiques.
Après ces révélations, Zira expose le plan qu’elle a échafaudé pour sauver Ulysse. Dans un mois, le congrès annuel des savants biologistes se tiendra. Le journaliste devra convaincre les savants et l’opinion publique de son intelligence humaine. Il sera soutenu par Cornélius, le fiancé de Zira, qui croit à cette histoire.
Cornélius attend la guenon et l’homme derrière des fougères. Après un bref moment de surprise, l’académicien serre la main que lui tend l’homme. Le chimpanzé le harcèle de questions sur la terre et les hommes. La conversation terminée, Cornélius approuve le plan de Zira et part.
Le journaliste est ramené à sa cage ; il rabroue Nova qui fait des simagrées pour l’accueillir.
CHAPITRE V polygamie
Grâce aux livres et à la lampe offerts par Zira, Ulysse étudie la civilisation et le langage simien qu’il maîtrise bien maintenant. La planète Soror n’est pas divisée en nations ; elle est administrée par un conseil regroupant trois race : les chimpanzés, , les gorilles et les orangs-outangs. Les gorilles occupent les postes d’administrateurs dans les grandes entreprises ou de chasseurs ; les orangs-outangs sont des pédants serviles et fanfarons qui compilent des livres pour écrire d’autres ; les chimpanzés constituent la classe intellectuelle qui écrit la plupart des livres intéressants.
Les recherches simiennes sont axées principalement sur la biologie : les savants étudient le singe en se servant de l’homme comme cobaye.
Chapitre VI Zira emmène souvent Ulysse se promener dans le parc où ils rencontrent Cornélius qui les aide à préparer le discours que l’homme doit prononcer devant le conseil annuel des biologistes.
Ce jour, le jeune académicien étant absent, la guenon propose au journaliste d’aller au parc zoologique. Les animaux sont presque semblables à ceux de la terre. Zira cède à l’insistance du journaliste et le conduit aux quartiers des hommes. Ces derniers sont donnés en spectacle aux badauds singes qui s’amusent à les exciter pour qu’ils accomplissent des acrobaties. La mort dans l’âme à cause des scènes dégradantes des hommes exposés dans les cages, Ulysse est sur le point de partir avec Zira quand il voit le professeur Antelle. Cet illustre savant agit comme les autres hommes enfermés avec lui : il tend la main à un enfant singe pour recevoir un fruit.
La guenon dissuade le journaliste de ne pas lui parler de crainte de ruiner le plan qu’ils ont élaboré ; elle lui promet de lui venir en aide après le succès de leur démarche.
Chapitre VII Durant la semaine qui précède le congrès, ZaÏus multiple ses visites et prend beaucoup de notes. La date du congrès arrive enfin, mais c’est seulement le troisième jour qu’on vient chercher Ulysse. Son cas partage les savants en deux clans. Le cobaye est emmené dans un camion grillagé et mis dans la cage installée dans le
, attenant à la salle de réunion. Une grande inquiétude l’envahit.
Quand on l’introduit dans un amphithéâtre archicomble où siègent des milliers de singes excités, des savants, des journalistes et des badauds. ZaÏus discourt longuement. Son discours terminé, il, essaie de faire des tours à l’homme, qui rechigne et se livre à d’autres exercices.
On donne alors la parole à ce dernier qui s’adresse à l’assemblée dans un langage simien. Tous les singes sont perclus de stupeur.
Chapitre VIII Ulysse, avec une grande humilité, informe l’assistance sur la planète d’où il est venu et figure sur un tableau le système solaire. Après avoir parlé de l’homme terrestre et de sa civilisation, il fait le récit de son voyage interplanétaire et conclut par un appel à la fraternité entre les hommes et les singes.
L’audience acclame bruyamment son discours. Harassé, Ulysse se laisse tomber dans le siège de ZaÏus que ce dernier a quitté ; il perd connaissance. Par conséquent, les acclamations redoublent de violence.
CHAPITRE IX Ulysse ne reprend connaissance que beaucoup plus tard. Il se retrouve étendu dans un lit. Zira et Cornélius le félicitent et lui annonce que le grand conseil de Soror a décidé de le libérer. Le jeune académicien se réjouit d’avoir obtenu du Conseil que l’homme soit son collaborateur. L’ex-prisonnier habitera dans un appartement confortable.
Un chimpanzé tailleur vient lui prendre des mesures. En mois de deux heures, le singe lui confectionne un costume convenable. Après, il est assailli de journalistes curieux qui le harcèlent de questions sur la terre et ses habitant. Au moment où ils s’apprêtent à aller à la réception organisée par les amis de Cornélius, Zanam arrive pour informer Zira de la folie qui s’est emparée des prisonniers humains. La guenon part accompagnée par Ulysse.
La présence de ce dernier calame les captifs. Aussitôt, il quitte l’établissement pour aller au cabaret où l’attendent le jeune académicien ses amis. Au cours de la soirée, une tristesse ombrage le visage d’Ulysse. Il confie la cause de son chagrin à Zira, sans tarder, Cornélius l’emmène pour faire libérer Antelle. Le directeur du zoo les conduit devant la cage du professeur. Mais Mérou est déçu car le professeur ne le reconnaît pas ; il est devenu comme les hommes de Soror.